Nioussérê Kalala OMOTUNDE
Co-fondateur de l'institut d'histoire Anyjart
Diopien, Écrivain, Conférencier, Chercheur en histoire, Égyptologue, Co-fondateur de l’Association Anyjart, Spécialiste des Humanités Classiques Africaines, Spécialiste des Sciences et Mathématiques Africaines.
À l’international, il a contribué à la création de nouvelles associations autour des Humanités Classiques Africaines : Martinique, Guyane, Haïti, Canada et de nombreux autres projets.
Ce fervent défenseur des Humanités Classiques Africaines a contribué à « faire mieux connaître notre culture ancestrale et à apprécier ses liens avec notre modernité ».
C’est aussi un brillant enseignant qui a su traduire dans un langage accessible des textes hautement
scientifiques, souvent issus d’écrits antiques. « Son approche méthodologique est respectueuse des travaux initiés par les professeurs Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga, dans une démarche objective et humaniste ».
Il a utilisé « une documentation universelle telle des fouilles archéologiques, des datations, des testaments d’auteurs anciens, etc. ».
Enseigner l'histoire de l'Afrique noire au Brésil
En 2003, le Brésil a fait voter une loi rendant obligatoire l'apprentissage de l'histoire de l'Afrique noire dans l'enseignement.
Depuis, une coordination avec l'UNESCO veille à fournir des ouvrages déconnectés de l'idéologie coloniale.
Combattre l'aliénation culturelle du Monde Panafricain est l'affaire de tous !
Quelles problématiques ?
"Nous avons connu des défis jusqu'ici comme l'approche des matériaux car les matériaux ne portent que sur l'esclavage et relatent la version européenne. Par ailleurs, les formations des enseignants ne les préparent pas à se prononcer à ce sujet", a déclaré Marilza Regattieri, responsable du Projet.
Le projet «Brésil-Afrique: Histoires croisées» comprend la surveillance de l'application de la loi, la production et la diffusion d'informations sur l'histoire de l'Afrique et du peuple afro-brésilien et des conseils sur l'élaboration des politiques publiques.
Le projet vise à identifier les questions essentielles, les progrès et les défis concernant la mise en œuvre de la loi, à collaborer à l'élaboration de stratégies pour la réalisation de politiques publiques en conséquence, ainsi qu'à systématiser, produire et diffuser des connaissances sur l'histoire et la culture de l'Afrique.
Une grande partie de l'enseignement de l'histoire en Afrique (aux Antilles et en Amérique) est encore eurocentriste et c'est dans ce contexte que l'utilisation pédagogique de l'Histoire générale de l'Afrique de l'UNESCO a été lancée pour définir un plan de travail.
Environ 65 experts venus de 36 pays en Afrique et de sa diaspora (Etats-Unis, Brésil, Trinidad et Tobago, France), ont participé à ce projet au sein de l'UNESCO.