Nioussérê Kalala OMOTUNDE
Co-fondateur de l'institut d'histoire Anyjart
Diopien, Écrivain, Conférencier, Chercheur en histoire, Égyptologue, Co-fondateur de l’Association Anyjart, Spécialiste des Humanités Classiques Africaines, Spécialiste des Sciences et Mathématiques Africaines.
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À l’international, il a contribué à la création de nouvelles associations autour des Humanités Classiques Africaines : Martinique, Guyane, Haïti, Canada et de nombreux autres projets.
Ce fervent défenseur des Humanités Classiques Africaines a contribué à « faire mieux connaître notre culture ancestrale et à apprécier ses liens avec notre modernité ».
C’est aussi un brillant enseignant qui a su traduire dans un langage accessible des textes hautement
scientifiques, souvent issus d’écrits antiques. « Son approche méthodologique est respectueuse des travaux initiés par les professeurs Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga, dans une démarche objective et humaniste ».
Il a utilisé « une documentation universelle telle des fouilles archéologiques, des datations, des testaments d’auteurs anciens, etc. ».
La plus vieille chanson d'amour est africaine
Des textes hiéroglyphiques découverts dans un tombeau égypto-nubien chantent la beauté d'une femme noire.
L'amour a donc toujours existé dans l'histoire humaine mais c'est en Afrique de l'on retrouve sa source et ses plus belles expressions envers la gente féminine (le caractère matriarcle de l'Afrique antique y est probablement pour beaucoup).
C'est ce qu'ont découvert récemment des archéologues. En excavant une tombe datant de 4300 ans près d'Abu Sir, en Égypte, ils ont découvert sur un des murs une chanson d'amour, en version paroles et musique.
L'œuvre est dessinée en hiéroglyphes, entourés d'images de musiciens de l'époque. L'archéologue tchèque Bratislav Vachala, qui n'a pas encore terminé de traduire les paroles, dit qu'elle témoigne de l'admiration du compositeur pour une très belle femme.
La chanson a été retrouvée dans le tombeau d'Inti, un juge qui aurait vécu sous le règne de Pepi, pendant la sixième dynastie (entre -2345 et -2181 de l'ère ancienne africaine).
C'est donc le plus vieil exemple de musique écrite. Avant cette découverte, selon le journal Archaeologia musicalis, le record était détenu par un hymne rédigé sur une tablette d'argile syrienne datant de -1400 ans.
La musique était très importante pour les Africains de la période pharaonique. Des hiéroglyphes et des restes d'instruments montrent qu'ils utilisaient la harpe, la lyre, la double-flûte, le tambour, le luth et même une forme antique de clarinette et de trompette.
Vu la richesse des poèmes d'amour et des chansons trouvés, beaucoup de chercheurs ont déjà constaté certaines similitudes avec le texte du cantique biblique dont la source d'inspiration artistique est sans nulle doute africaine.
L'UNESCO insiste particulièrement dans sa collection Histoire Générale de l'Afrique, sur les emprunts littéraires faits à l'Afrique ancienne. Cette nouvelle découverte, vient donc renforcer la position de certains chercheurs.
Source documentaire : Cybersciences.com